Open Virtualization Manager
Open Virtualization Manager (OVM) est un logiciel permettant de gérer ses machines virtuelles KVM. Le programme permet la gestion du cycle de vie de la machine (démarrage, arrêt, reboot). Il dispose d’une fonction de création de VM en se basant sur un template que vous pouvez facilement créer. Il s’appuie également sur un fichier de ressources qui permet de définir les réseaux et les pools de stockages existant sur une machine. Enfin, OVM dispose de fonctions de plus haut niveau permettant de se connecter à une VM en SSH ou de faire un ping.
Présentation
Une commande est ajoutée par OVM, elle se nomme tout simplement vm
. Elle est suivie d’un mot clé définissant l’action à effectuer. Par exemple :
# vm create exemple --storage hdd --network prod --template debian-wheezy
Cette commande permet de créer une VM “exemple” basée sur le template “debian-wheezy”. On utilisera le pool de stockage nommé “hdd” et le réseau “prod”. La commande vm ls
permet de lister les VMs crées. Pour en savoir plus sur les commandes disponibles, je vous invite à taper vm -h
ou à vous rendre sur la page du projet.
La définition des templates se fait en JSON dans la version actuelle mais sera remplacée par YAML dans la version suivante. Le projet étant encore expérimental, tous cela est suceptible de changer encore. Le même changement sera fait pour la définition des ressources qui était faite directement en Python.
A l’heure actuelle, deux branches sont disponibles, la plus avancée étant dev-2.0
. Cette version apporte un grand nombre d’amélioration par rapport à la version original.
Développement
Le projet est codé en Python et utilise la librairie libvirt pour fonctionner. La nouvelle version utilise désormais la version 3 du langage de programmation. La seconde modification apportée est l’ajout de fichiers de configuration en YAML, qui permet de faciliter l’écriture et la lisibilité de la configuration d’OVM.
A l’avenir, je prévois de continuer de modifier le projet en profondeur afin de pouvoir administrer ces hôtes à distance. L’idée étant de limiter au maximum les accès au serveur de virtualisation ainsi que de limiter au maximum le nombre de programme installés. L’autre ajout majeur sera la prise en charge de l’IPv6 et l’amélioration de la gestion des adresses IP.